Champi-Haine

 Salut vous tous, j'arrive à avoir un peu de temps pour vous écrire. Les travaux chez moi ont commencé du coup bah c'est un peu le dawa et j'dors souvent au boulot pour être au calme, du coup pas trop le net, mais je vous lis toujours ne vous en faîtes pas. =)
Hier j'étais en congé et j'ai passé la journée avec mes potes du lycée nommés les "Asphodèles", on a fait du tennis, délirer et jouer à un jeu intitulé Cyrano, qui sur le même principe que Dixit demande imagination et pari. Il faut selon un thème préétabli et des rimes définies écrire un quatrain (ou ce qui s'en rapproche). L'histoire étant Cyrano draguant Roxane (l'amour et le grivois est donc bien sûr toléré et encouragé!)
Parmi tous ceux que j'ai écris je vous laisse voir celui-ci. Le thème était La Mythologie avec des rimes en -ose et -ène.

Combat d'arène
Au détour des villes des Mycènes, 
j'ai rempli l'amphore d'ecchymoses
et c'est l'âme rempli d'éthylène
que je rentre mon glaive morose.

En l'écrivant, je m'étais imaginé un mec bourré et humilié d'un combat raté. Et en le lisant, au vu de la tête de mes petits copains choux je me suis rendu compte que ça faisait plutôt Viol Raté au GHB. xC

 Les nuages sont percés de trous lumineux, les rayons strient le paysage. Je traverse la forêt en rythme des virages, ombre, soleil, ombre, soleil. Je manque d'écraser un écureuil, deux oiseaux passent in extremis sous mes roues. Je vois la présence masquée de la lune dans un écran bleu clair. Je ne respire plus. Le pare-brise se couvre d'eau, les essuis-glaces n'y font rien, je cligne des yeux, la pluie tombe.
Je pile au Stop. Gauche ou Droite? Clignotant.
Advienne que pourra, ma jauge est pleine et j'ai le pied sur l'accélérateur. 


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Une journée de plus en moins. 
=D

Depuis quelques temps je transfère d'anciens articles de mon vieux blogs car ça me manque, mes textes et mon ancien univers alors j'immisce des vieux morceaux de mon esprit ici. Et donc oui, je vis avec deux ou trois pseudos.  x)

 "Pendant que d'autres vivent d'amour et d'eau fraîche...

Je vis d'émotions."
(de larmes, de lectures, d'écritures et de passions.)
 

Je regarde ce vieux post de mon ancien blog, et je me repose des milliers de questions, encore. Je crois que la distance et l'éloignement me pourrie, m'assombrie. L'attente et le vide, le doute moisit à l'intérieur de moi. Des années de complicité pour une année de nouveauté. Je sais que j'ai tort de retourner la question dans tous les sens, que je dois lâcher prise mais je n'arrive pas à renoncer à cette partie de moi qu'il est. Je ne joue pas, mais c'est devenu un jeu dont je me suis laissée être pion. Je ne supporte pas l'absence, la solitude et être solitaire oui, mais l'attente est juste au dessus de mes moyens. L'un vit dans mes instants de solitudes, et je vis avec l'autre. C'est assez horrible de me voir écrire ça, il n'y a ni tromperie ni trahison, il n'y a qu'un passé présent que je refuse d'enlever et un présent avenir qui me tend ses grands bras.

Il était une, deux, trois fois...
Un Monde impossible où rien ne pouvait avoir lieu.
Une histoire sans but, sans conclusion...

Il était une, deux, trois fois, ma vie. Ecrite sur un blog pour se donner de la contenance et une espèce de fausseté... Car le monde n'est qu'hypocrisie et ceci est mon histoire, l'histoire aventureuse d'une jeune fille qui voulait exister, une, deux, trois fois.

Il était cette fois là, par une après-midi banale, la naissance d'une enfant, qui enfouie dans la maïeutique automnale, refusait de naître... Qu'elle était insolente, elle voulait choisir sa vie.