Par Champi-Haine

Samedi 31 janvier 2009 à 13:01

 

" Il y a
dans le coeur d'une femme qui commence à aimer
un immense besoin de souffrir ..."

Nodier

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Par Champi-Haine

Mercredi 14 janvier 2009 à 21:04

Dès fois, fermer sa gueule, c'est mieux.
 

24.10.08 (Le silence, les rires. Un message. Silence, portable explosé contre un mur. Hurlement dans la salle d'étude.. « Il est avec cette pute! » Regards interloqués. Mel' comprend, je veux sortir. Impossible, mon corps ne répond plus. Je veux sortir. Je le pense tellement fort que mes jambes finissent par m'emmener dehors, suivit de Mel'. J'ai pas fais la moitié du chemin sans m'arracher un autre cri de douleur, le coeur, mon poing, je saigne... Je m'effondre sur le sol. Mel' pleure mais me soutiens, m'emmène dehors. Elle compose un numéro, j'entends « Vous êtes la mère de F., oui c'est M. » Et puis tout s'embrume, je pleure encore. Ca sonne, M. a cours, j'en prends conscience, je lui dis de filer, je chuchote. Je ne m'entends pas. Il est avec elle, elle est dans ses bras... La nausée monte. « J'ai demandé à ta mère de venir te chercher » Elle a des larmes de chagrin et de compassion. Elle file en cours. J'arrive à lui dire merci, je pense qu'elle m'a entendue car elle me caresse la joue. Je m'assoie sur le sol. Je m'effondre, je pleure encore. Des gens que je connais « F.? Qu'est-ce qui t'arrives? » « Lui » .. Silence gêné. Je ne sais plus ce qu'ils me disaient mais c' était réconfortant, je crois. J'appelle mon père, « Papa, c'est France, je serais pas en cours.. Non ça va, enfin, V. m'a quitté .. pour une autre. Non, maman viens. Merci, non ne t'en fais pas. Oui moi aussi Je t'aime. Merci. » et je pleure à nouveau. Je sens le froid mais je m'en fiche. 20 min plus tard, j'ai arrêter de pleurer. Mes mains me font horriblement souffrir. J'aperçois la voiture de ma mère. Elle ouvre la porte, se demande s'il faut me porter mais je me jette dedans. Elle démarre et je hurle à nouveau. Elle comprends vite la raison de mon chagrin. Je ne sais plus comment mais je me retrouve sur le sofa, et je suis recroquevillée sur moi même. Je pleure encore quelques heures. Non je ne veux rien manger. Je veux juste mourir. Et puis je lis, beaucoup, beaucoup trop. Plus tard, je retourne sur Annecy. Je traîne quelques heures sur le paquier. Je lis toujours. Mon ex a eu l'info, il est toujours au courant de tout. Il me rejoint, s'assoit à côté de moi. Je le vois et je me rends compte de ce qu'il a du ressentir. Ca me fait éclater en sanglots, mais cette fois, il y a des bras. Pas ceux que je souhaite mais il y en a. On prends le car plus tard. Mon père me voit. Je veux pas en parler et je suis morte.)


Aujourd'hui? Je n'ai plus mal. Juste la nausée.
 

3.01.09. Départ, Larmes, Sourires. Main contre le carreau. Et tu t'éloignes de moi.
2.01.09. Et il était là, il me serrait contre lui, de peur que je ne m'évapore. Encore. Il hurlait, le visage emplit de larmes, qu'il m'aimait. Qu'attendait-il de moi? J'étais incapable de sortir le moindre son. Il sanglotait dans mes bras. Alors, ce fut plus fort que moi. Je refusais de le laisser comme ça. Le berçant tendrement, je lui murmurais ce qu'il voulait entendre, ce qu'il voulait voir dans mes yeux. C'est aussi ce que je voulais. Que tout ça cesse, qu'il n'y ai plus que nous deux. Réunis, encore et pour toujours.
Ces cris cessaient, pas ses larmes. Il continuait desespérément de dire son amour. Je ne pouvais pas le laisser comme ça. Sûrement pas.
 

Chacun son tour, tu crois?

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