Par Champi-Haine

Mardi 21 février 2012 à 16:34

Les Troglodytes: peuple imaginaire apparaissant dans un apologue de Montesquieu inséré dans la lettre XI des Lettres Persanes.

L'individualisme français, voire mondiale et l'hypocrisie passive de la démocratie.
Aujourd'hui, chacun cherche à se gérer seul (sophrologie, religion, méditation...), il cherche à contrôler ses humeurs, à gérer ses émotions seul, se comme s'il était seul fautif de ses émotions, comme s'il ne devait plus se confronter à l'autre. Non, vaut mieux se renfermer, se créer un univers parallèle où plus rien ne compte sauf soi, SON ressenti, SA joie de vivre. Au final, on en arrive à accepter l'inacceptable. Ce n'est plus à la société de changer, mais bien à l'humain de s'adapter. Le but n'étant plus de vivre, mais de survivre. 
L'homme n'est un plus un citoyen , il ne se sent plus appartenir à un même peuple. Le sentiment d'appartenance enlève toute idée de solidarité, de sacrifice pour l'autre. Non car l'autre doit changer lui-même, doit faire un travail seul sur lui-même, car c'est un salaud et il doit apprendre seul à l'accepter.
Quand quelqu'un se fait agresser, on le regarde, on appelle la police. -Oui mais si on y va et qu'on se fait déglinguer la gueule?, me direz vous. Mais Si tout le monde avait eu le même réflexe que vous, que la question de l'intérêt général devenait automatique, vous seriez-vous posez la question?
...

Des questions?

Merci à un Mentor, et une fleur.

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Par Champi-Haine

Vendredi 17 février 2012 à 16:33

Quand j'étais petite, je voulais contrôler les éléments. Je voulais entendre les arbres murmurer avec leurs feuilles et pouvoir écouter le cri du vent. Je narguais la mer depuis la plage, je chantais aux vagues de l'océan en espérant les calmer. Je traversais les sentiers, sans suivre les chemins tracés. On me disait sauvage dès que j'étais dans les sous-bois. Je n'arrêtais plus de courir, les branches taillaient mes joues et tiraient mes cheveux, malgré leurs plaintes je ne ralentissais pas. Je sautais par dessus les pierres, les souches me soulevaient en l'air et je respirais l'atmosphère.
Quand j'étais petite, je voulais être un loup. Puis j'ai grandis, et j'ai décidé que je serais Poison Ivy.

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Par Champi-Haine

Samedi 11 février 2012 à 22:02

Et après ça, on dira que j'étais la seule à gueuler... J'ai pas baisser les yeux, et je me suis pas mise en avant. Et j'étais pas la seule, et je me suis pas fait mousser, et j'ai pas regardé mes chaussures. Alors merde.

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Par Champi-Haine

Vendredi 10 février 2012 à 21:14

On a tous un enfant qui cri au fond de nous, un adolescent révolté. Il faut le laisser sortir, "c'est ce qui monte en toi quand rien ne va". Cet instinct qui "frappe contre les parois" de l'esprit trop étriqué... Reste avec moi, qui que tu sois, ma révolte, ma colère, mon "non" infini et absolu. Une rage innocente qui gronde en nous quand cela brûle. Les Miens se reconnaîtront. On est tous fait de cette même chair, celle de celui qui lève la tête et la lèvre ensanglantée. "Ca fait peur au plus vaillant", l'aléatoire, le sentiment qui vient sans prévenir, rien à prévoir, plus de réflexion, juste une inflexion du corps et du coeur.

Par Champi-Haine

Vendredi 10 février 2012 à 10:48


La vie est une comédie où l'on ne sait plus si le pathétique qui se joue sous nos yeux, sous nos pieds, nous fait rire ou pleurer. Chacun des personnages possèdent mille masques et des milliards de tirades aux tonalités différentes. 
...Ô grande hypocrisie que les relations humaines ! Hélas! ...
Hypocrisie nécessaire néanmoins. Mieux vaut tous être heureux dans un mensonge qu'amener la guerre pour une vérité...? Est-ce ça la démocratie?
La tyrannie d'une majorité?
Ce serait oublier que l'être humain possède une conscience, qui lui permet de choisir. Mais ce choix se restreint à une critique formée par les autres esprits que le sien. L'instinct ne suffit plus, savoir si l'on a mal ou non n'est que base animale qui selon l'environnement change tout ressenti...

On joue tous, nous interprétons au quotidien des rôles différents qui nous permettent de survivre, de s'associer aux autres. L'important c'est juste de le savoir, de jouer comme tout le monde.
Il nous est possible de faire un jeu sérieux, sans se prendre au sérieux.

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