Par Champi-Haine

Vendredi 8 mai 2009 à 18:53

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Une souffrance tellement forte et de source inconnue qu'il m'arrive dans mon souvenir, d'entendre
dans la terre calme le hurlement de douleur d'une fillette discrète.

Against-The-Humanity

Par Champi-Haine

Mercredi 6 mai 2009 à 19:18


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Comme une évidence. Au fil de la réfléxion, cela paraissait évident. Je suis solitaire. Sauvage. On aime m'apprivoiser, j'aime être apprivoiser mais tout cela n'est qu'illusion. Je reste loup. Je fuis, je me libère, je ne veux pas être enfermée. Je ne suis pas apprivoisable. Quand on pense que ça y est. Et bien non, je m'enfuis à nouveau. L'attachement chez moi est interdit, dangereux. Mais comme tout ce qui est dangereux, chez moi, je le vis à fond, et je blesse. Inévitablement.
Libre, et solitaire car l'éternelle gamine reste ancrée en moi. Les mêmes genoux contre ma poitrine, les mêmes larmes, rien n'a changé. La lune est toujours mon repère, mon reflet. Artémis est toujours présente et les arbres veillent.
Mais maintenant, je sais mordre.

Par Champi-Haine

Samedi 2 mai 2009 à 22:37

D'abord le blanc, on uniformise, on purifie, on efface. Tout doit disparaître, je ne suis plus humaine, je ne suis plus rien, je suis tout et personne. Puis lentement, le noir s'installe, par grands tracés, du bout de mon pinceau je m'invente un masque, une identité inconnue.

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Qui suis-Je ?
Réalité d'une illusion, ou Illusion de cette réalité?
Me revient ses mots, mes maux. Comment peut-on, comment peut - il toujours tout voir, tout dire, savoir là où ça touche, là où ça fait mal?
Je ne souffre pas, ou plus. Juste les voiles qui se lèvent et qui me dévoilent. Mortelle. Fragile. Humaine.



Destinée, tracée ou non, par qui, par toi, par vous, par moi, la vie n'est qu'un dessin, nous sommes une feuille, chacun d'entre nous, mais... Les crayons, les couleurs, les formes, ce n'est pas nous, c'est l'autre, celui qui va laisser sa trace sur nous, en nous, tout près, trop près, pas assez... Certains sont effacables, d'autres s'effacent d'eux mêmes, mais certains sont indélébiles, douloureusement gravés dans ce papier qu'on pensait trop fragile pour les porter. Et finalement, tout est là, tout soutiens, tout à sa place, sa monstrueuse place. On accepte des couleurs aussi, on les demande, on les recherche et lorsqu'on les trouves, on sait qu'on n'oubliera jamais l'impact sur nos yeux.

Par Champi-Haine

Vendredi 1er mai 2009 à 22:03


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"J' m'assoupis toutes les nuits près de notre saule pleureur
Même s'il n'en reste rien, j' m'enveloppe encore de son odeur
Petit, ses rameaux me couvraient, j' me sentais dans un cocon
Maintenant, ses branches sont sèches, faut couper le cordon
Le puits scellé de rancœur, l'amour n'irrigue plus la maison
Et, comme nous, y a pas qu'arbuste qu'on a besoin d'affection

La silhouette du saule mort raconte toujours ses histoires
Dans celle-ci, une page se tourne, les feuilles s'envolent au hasard
La silhouette du saule raconte toujours ses histoires
Dans celle-ci, une page se tourne, les feuilles s'envolent au hasard"

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Par Champi-Haine

Jeudi 30 avril 2009 à 20:00


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"Elle ressemblait à un soir d'orage, enfermé dans un corps de femme."
(Amandine Labarre)

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