Comme une évidence. Au fil de la réfléxion, cela paraissait évident. Je suis solitaire. Sauvage. On aime m'apprivoiser, j'aime être apprivoiser mais tout cela n'est qu'illusion. Je reste loup. Je fuis, je me libère, je ne veux pas être enfermée. Je ne suis pas apprivoisable. Quand on pense que ça y est. Et bien non, je m'enfuis à nouveau. L'attachement chez moi est interdit, dangereux. Mais comme tout ce qui est dangereux, chez moi, je le vis à fond, et je blesse. Inévitablement.
Libre, et solitaire car l'éternelle gamine reste ancrée en moi. Les mêmes genoux contre ma poitrine, les mêmes larmes, rien n'a changé. La lune est toujours mon repère, mon reflet. Artémis est toujours présente et les arbres veillent.
Mais maintenant, je sais mordre.
Ps : Je sais mordre aussi =)