Et il y a ces angoisses nocturnes.
La peur de l'intrusion, l'intrusion psychique et incontrôlée.
La terreur de la nuit, celle qui enseveli la lumière du coeur, celle qui transforme le monde en monstre.
Et il y a ces phobies déraisonnables.
La raison me dit de me cacher, mais mes yeux regardent.
Mon ventre se tord. Mes lèvres se déchirent.
Il y a cette lueur de la nuit, celle qui me dit que je suis en sécurité, je l'attends.
Mais rien ne vient, juste l'angoisse.
Et la porte s'ouvre.
Les pas résonnent et on gémis en silence, recroquevillée sur notre tout petit corps.
On fait taire notre coeur.
On étouffe la terreur.
On veut diparaitre.
Et on ferme les yeux, à s'en briser les paupières.