Tu sais ce qui se passe à force de toujours penser aux autres, de ne jamais t'imaginer en pôle position dans n'importe quel contexte? Tu finis par juste ne plus savoir quoi faire quand tu sens ton coeur qui se comprime.
J'ai le coeur qui se serre, le corps entier, comme une éponge qu'on tourne et qui rend de l'eau. Je n'arrête plus de pleurer.
J'ai la fâcheuse tendance à m'éloigner de tout et tout le monde sans prévenir quand je suis d'une humeur de m***e. Quand je sais que je risque d'imploser et de tout renvoyer à la première personne venue. Je n'ai même pas la force de faire semblant.
Je me tais, je fais la gueule, je me mets à l'écart, je fixe le mur, j'écris, je suis sur mon portable à casser des briques plutôt que les c***lles.
Alors, je sais que ça fait enrager "injuste, pas cool, mal lunée, pas d'humeur, laisse la, quoi encore", j'entends tout et je retiens. Je conserve. Et je moisis.
Jusqu'à ce qu'on torde encore l'éponge.
M.A.J. (nocturne) : Mais ça, c'était sans compter sur Fleur qui toque toujours légèrement à la porte et qui en entendant les pleurs, glisse un coeur par l'interstice, tout doux. C'était sans compter les mouchoirs silencieux signés "Fleur, Chouette et Chaton". C'était sans compter les compréhensions tendres et discrètes de Fruchy. C'était sans compter "Le Club des Sosies éponges".
J'oublie souvent que même si on est seul, on l'est souvent ensemble.
J'ai le coeur qui se serre, le corps entier, comme une éponge qu'on tourne et qui rend de l'eau. Je n'arrête plus de pleurer.
J'ai la fâcheuse tendance à m'éloigner de tout et tout le monde sans prévenir quand je suis d'une humeur de m***e. Quand je sais que je risque d'imploser et de tout renvoyer à la première personne venue. Je n'ai même pas la force de faire semblant.
Je me tais, je fais la gueule, je me mets à l'écart, je fixe le mur, j'écris, je suis sur mon portable à casser des briques plutôt que les c***lles.
Alors, je sais que ça fait enrager "injuste, pas cool, mal lunée, pas d'humeur, laisse la, quoi encore", j'entends tout et je retiens. Je conserve. Et je moisis.
Jusqu'à ce qu'on torde encore l'éponge.
M.A.J. (nocturne) : Mais ça, c'était sans compter sur Fleur qui toque toujours légèrement à la porte et qui en entendant les pleurs, glisse un coeur par l'interstice, tout doux. C'était sans compter les mouchoirs silencieux signés "Fleur, Chouette et Chaton". C'était sans compter les compréhensions tendres et discrètes de Fruchy. C'était sans compter "Le Club des Sosies éponges".
J'oublie souvent que même si on est seul, on l'est souvent ensemble.
Je suis là si tu as besoin de parler de tout ça. Je te comprends, je suis pareille. Quand je suis triste, je m'enferme dans une coquille et je parle pas, pour éviter de blesser des gens qui n'ont rien à voir avec ce qui cause ma peine.
Love, Bisous d'amour, de soutien, et de positif. ♥