Dernier "looking back". Un sourire dans l'air, une fatigue dans le regard.
Le rectangle lumineux se réduit. "Close the door". Ce n'est pas les ténèbres qui s'enroulent autour de mon corps, juste la nuit qui dépose une froide couverture sur mes épaules et ma nuque. Et il y a une tension dans ma main, un sursaut dans mes doigts. Mon esprit entame la rupture. L'aspiration me coupe de la tangibilité. Elle rompt l'espace entre mes pieds et le sol. Je n'ai plus de cheville, plus que de l'air, il ne reste plus que ma petite tête et mes minuscules phalanges. Je pianote à nouveau sur ma "presque machine à écrire". Je laisse sa musique me guider, elle attire mes empreintes à s'inscrire sur chaque touche. Je ne décide plus de tout. Je perds presque le contrôle. Juste assez pour n'être qu'avec les lettres, les mots et mes tous petits maux qui se tatouent au fur et à mesure sur le vide. Un vide qui ne m'effraie plus depuis quelques temps. Un vide qui m'accueille dans ses fossés. Un monde à construire chaque soir. Et je ferme les yeux. Je peux enfin me payer une séance ciné gratuite. Sans bruits, sans pop-corns. Sans pub. Juste l'instant.
Le rectangle lumineux se réduit. "Close the door". Ce n'est pas les ténèbres qui s'enroulent autour de mon corps, juste la nuit qui dépose une froide couverture sur mes épaules et ma nuque. Et il y a une tension dans ma main, un sursaut dans mes doigts. Mon esprit entame la rupture. L'aspiration me coupe de la tangibilité. Elle rompt l'espace entre mes pieds et le sol. Je n'ai plus de cheville, plus que de l'air, il ne reste plus que ma petite tête et mes minuscules phalanges. Je pianote à nouveau sur ma "presque machine à écrire". Je laisse sa musique me guider, elle attire mes empreintes à s'inscrire sur chaque touche. Je ne décide plus de tout. Je perds presque le contrôle. Juste assez pour n'être qu'avec les lettres, les mots et mes tous petits maux qui se tatouent au fur et à mesure sur le vide. Un vide qui ne m'effraie plus depuis quelques temps. Un vide qui m'accueille dans ses fossés. Un monde à construire chaque soir. Et je ferme les yeux. Je peux enfin me payer une séance ciné gratuite. Sans bruits, sans pop-corns. Sans pub. Juste l'instant.