Quand j'étais petite, je voulais contrôler les éléments. Je voulais entendre les arbres murmurer avec leurs feuilles et pouvoir écouter le cri du vent. Je narguais la mer depuis la plage, je chantais aux vagues de l'océan en espérant les calmer. Je traversais les sentiers, sans suivre les chemins tracés. On me disait sauvage dès que j'étais dans les sous-bois. Je n'arrêtais plus de courir, les branches taillaient mes joues et tiraient mes cheveux, malgré leurs plaintes je ne ralentissais pas. Je sautais par dessus les pierres, les souches me soulevaient en l'air et je respirais l'atmosphère.
Quand j'étais petite, je voulais être un loup. Puis j'ai grandis, et j'ai décidé que je serais Poison Ivy.
Par Champi-Haine
Vendredi 17 février 2012 à 16:33
Par Champi-Haine
Vendredi 10 février 2012 à 10:48
La vie est une comédie où l'on ne sait plus si le pathétique qui se joue sous nos yeux, sous nos pieds, nous fait rire ou pleurer. Chacun des personnages possèdent mille masques et des milliards de tirades aux tonalités différentes.
...Ô grande hypocrisie que les relations humaines ! Hélas! ...
Hypocrisie nécessaire néanmoins. Mieux vaut tous être heureux dans un mensonge qu'amener la guerre pour une vérité...? Est-ce ça la démocratie?
La tyrannie d'une majorité?
Ce serait oublier que l'être humain possède une conscience, qui lui permet de choisir. Mais ce choix se restreint à une critique formée par les autres esprits que le sien. L'instinct ne suffit plus, savoir si l'on a mal ou non n'est que base animale qui selon l'environnement change tout ressenti...
On joue tous, nous interprétons au quotidien des rôles différents qui nous permettent de survivre, de s'associer aux autres. L'important c'est juste de le savoir, de jouer comme tout le monde.
Il nous est possible de faire un jeu sérieux, sans se prendre au sérieux.
Par Champi-Haine
Vendredi 27 janvier 2012 à 22:03
Se rendre compte à quel point on passe à côté de sa propre existence et entendre une morale désabusée de l'autre côté du miroir... Cela aurait tendance à me mettre en boule.
Une grosse boule de tôle qui me protègerait des impacts des sentiments, tout en retentissant dans l'air, comme le fracas d'une vie contre le mur de sa monotonie.
Et bah oui, t'as qu'à me quitter. Tant pis, moi je sais pas faire.
Une grosse boule de tôle qui me protègerait des impacts des sentiments, tout en retentissant dans l'air, comme le fracas d'une vie contre le mur de sa monotonie.
Et bah oui, t'as qu'à me quitter. Tant pis, moi je sais pas faire.
Par Champi-Haine
Mercredi 18 janvier 2012 à 18:50
Peut être que je me trompe à mon sujet.
Peut être que je suis en effet capable du pire.
Peut être que je suis en effet capable du pire.
Par Champi-Haine
Mardi 14 juin 2011 à 19:22
Mon existence ou la vie en général, ça se rapproche beaucoup de l'entretien d'un jardin. Faut en prendre soin tous les jours, s'y consacrer du temps plusieurs heures par semaine, sinon on a de drôles de surprises... D'abord les mauvaises herbes s'installent, elles prolifèrent, s'enroulent autour des fleurs qu'on aimait, elles étouffent et finissent par les tuer. Les arracher, les éradiquer, c'est long et douloureux car les épines griffent, piquent, entaillent la peau et nos efforts. Remonter jusqu'à la racine de ces mauvaises herbes est nécessaire, bien qu'ardu. Et puis pendant que vous vous attaquez à ces affreux, il y a des insectes qui y ont leur nid, qui volent au dessus de vos têtes, qui vrombissent dans vos oreilles. Ces parasites vivent dans ces mauvaises herbes, ils ne veulent pas s'en aller et améliorent la vie de cette plante indésirable.
Quand on se met au jardinage parce que la vue de l'horreur verte qui se présente à nous est trop insupportable ; c'est aussi agréable de le faire à plusieurs, on s'entraide, on peut parler et rire des choses en même temps qu'on les débroussaille. Lorsqu'une racine est trop dure, on rajoute une ou deux paire de mains pour tirer dessus et parfois un cerveau en plus qui irait chercher le bon outil pour se débarrasser d'une herbe dangereuse, ça peut être utile. Et puis, si on ne fait pas attention, nos mauvaises herbes finissent par se propager dans le jardin du voisin, et là, non seulement on est empêtré dans nos ronces et autres orties mais il y a le voisin en colère qui regarde votre jardin très laid empiété sur le sien.
C'est vrai que l'existence humaine avec autrui ressemble à un jardin, mais moi, je laisse tranquille les jolies petites marguerites, les pissenlits inoffensifs, les coquelicots élégants et mes adorables champignons qui règnent en maître après chaque averse d'orage.
Quand on se met au jardinage parce que la vue de l'horreur verte qui se présente à nous est trop insupportable ; c'est aussi agréable de le faire à plusieurs, on s'entraide, on peut parler et rire des choses en même temps qu'on les débroussaille. Lorsqu'une racine est trop dure, on rajoute une ou deux paire de mains pour tirer dessus et parfois un cerveau en plus qui irait chercher le bon outil pour se débarrasser d'une herbe dangereuse, ça peut être utile. Et puis, si on ne fait pas attention, nos mauvaises herbes finissent par se propager dans le jardin du voisin, et là, non seulement on est empêtré dans nos ronces et autres orties mais il y a le voisin en colère qui regarde votre jardin très laid empiété sur le sien.
C'est vrai que l'existence humaine avec autrui ressemble à un jardin, mais moi, je laisse tranquille les jolies petites marguerites, les pissenlits inoffensifs, les coquelicots élégants et mes adorables champignons qui règnent en maître après chaque averse d'orage.