Je vous écris depuis la salle dite "de bouffe" de la fac. Je suis là depuis environ une heure. J'avais cours à 8h. Dans l'amphi à 3 mètres de là. Oui, aujourd'hui je suis arrivée en retard et je n'ai pas eu la force de rentrer dans la salle, de me justifier, de demander "pardon". Je n'ai pas pu affronter le regard de l'amphi, et de me voir comme je suis. Fatiguée. Je ne peux plus me confronter aux autres. Je n'ai pas eu le courage. Parce que je ne dors pas, que je cauchemarde et que je ne parviens pas à me reposer. Malgré leur "interruption pédagogique". Malgré les infusions, les calmants, les repas ou les non-repas. Je vous écris en travaillant sur un énième devoir. Je n'ai plus la force de parler aux gens, de supporter leur énervement face à ma lassitude. Je suis trop épuisée pour être "sur les nerfs", je suis sans nerfs. Je m'en fous. C'est peut être le plus dur pour vous mais je m'en fous. Je me suis fais trop de mal en tentant de vous faire du bien. Et je suis dans l'incapacité de vous prendre en compte dans ma vie. J'aimerais qu'on me laisse tranquille, sans être traité d'individualiste, de gamine, d'égoïste. Je ne veux plus supporter vos vies qui bouffent la mienne. Transposer vos angoisses de névrosés ne sert à rien puisque ça me passe dessus, comme le sommeil qui passe sans se poser. Je veux pouvoir terminée et réussir ma licence pour pouvoir en finir. Je veux pouvoir aller, sur mes deux jambes (dont une qui me fait incroyablement souffrir), boitant dans les couloirs. Invisible aux couleurs.
J'ai peut être trouver un master pour mes deux prochaines années. Sûrement. Il est loin, paumé, et je l'ai choisi pour moi, par moi, sans consulter personne. Ca ne regarde que moi pour une fois. J'irai seule. Renonçant à mon nam'heureux. Cela ne me rend ni triste, ni soulagée. Je trouve ça.. dommage, oui voilà, c'est le terme. Dommage. Dommage d'y avoir tant cru alors qu'en fait je ne suis pas prête. Je ne suis pas prête pour une vie à deux, une vie à construire alors que la mienne est encore trop instable, encore un peu vide. Ca me rend triste de le voir faire le deuil de l'avenir qu'il voyait. Ca oui, ça me fait quelque chose. Son regard triste derrière son sourire compréhensif. On finit l'année ensemble. Parce qu'on s'aime quand même, qu'on s'entend bien et qu'on veut en profiter.
D'ici quelques minutes j'irai chercher ma plaque électrique au secrétariat pour pouvoir vendre des crêpes et des gâteaux avec ma promo d'allemand. (Du coup, oui, je mange au micro ondes ou à emporter cette semaine) Parce qu'eux ne me jugent pas, ne me posent pas de questions, ne me demandent pas de participer au conversation, s'en fichent, et ça, ça me fait du bien. De n'avoir aucune responsabilité en amitié. Je m'en fiche, je suis trop fatiguée pour doser l'importance de vos vies dans mes rêves sans repos.
J'ai peut être trouver un master pour mes deux prochaines années. Sûrement. Il est loin, paumé, et je l'ai choisi pour moi, par moi, sans consulter personne. Ca ne regarde que moi pour une fois. J'irai seule. Renonçant à mon nam'heureux. Cela ne me rend ni triste, ni soulagée. Je trouve ça.. dommage, oui voilà, c'est le terme. Dommage. Dommage d'y avoir tant cru alors qu'en fait je ne suis pas prête. Je ne suis pas prête pour une vie à deux, une vie à construire alors que la mienne est encore trop instable, encore un peu vide. Ca me rend triste de le voir faire le deuil de l'avenir qu'il voyait. Ca oui, ça me fait quelque chose. Son regard triste derrière son sourire compréhensif. On finit l'année ensemble. Parce qu'on s'aime quand même, qu'on s'entend bien et qu'on veut en profiter.
D'ici quelques minutes j'irai chercher ma plaque électrique au secrétariat pour pouvoir vendre des crêpes et des gâteaux avec ma promo d'allemand. (Du coup, oui, je mange au micro ondes ou à emporter cette semaine) Parce qu'eux ne me jugent pas, ne me posent pas de questions, ne me demandent pas de participer au conversation, s'en fichent, et ça, ça me fait du bien. De n'avoir aucune responsabilité en amitié. Je m'en fiche, je suis trop fatiguée pour doser l'importance de vos vies dans mes rêves sans repos.
Kiss Love Flex.
(J'avais écris un article beaucoup plus long et blasant, mais j'ai tremblé et mal enregistré son contenu.
Donc vous avez le condensé.)
(J'avais écris un article beaucoup plus long et blasant, mais j'ai tremblé et mal enregistré son contenu.
Donc vous avez le condensé.)
Je disais (à peu près) :
Je comprends tes mots. Et je vois que je ne suis pas la seule que mon corps fait souffrir (atrocement) en ce moment.
Pour ce qui est du reste, continue de te centrer sur toi. Fais ce qui est le mieux pour toi. Le reste n'est que secondaire, et quand tu auras relevé la tête tu pourras refaire un tour dans le secondaire.
Ton Master se trouve où ? Quel est son intitulé ?
Tu sais, la vie à deux est parfois un frein pour les études... Alors profites du temps qu'il te reste avec ton n'am'heureux, profites en. Parce que je suis convaincue que ça doit te faire du bien. Et qu'il est là. Quoiqu'il arrive. Vous savez "plus ou moins où vous allez". C'est le principal. C'est ce qui compte pour l'instant. Si tu n'es pas prête pour tout un tas de raison, c'est qu'elles sont bonnes. Prends ton temps. Fais les choses à ton rythme et à ta manière. C'est la seule chose qui importe. Le plus important c'est TOI.
Si tu as besoin, je peux écouter, t'aider (s'il y a quelque chose que je puisse faire). J'espère que tu sortiras de tout ça rapidement...)
Courage... ♥
[Ton sourire manque..]