Par Champi-Haine

Lundi 7 septembre 2009 à 21:19

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Envie de hurler.
Rien que pour le plaisir de faire du bruit.
Sans raisons. Ou avec. De toutes façons. J'suis un peu en mode fantôme.
Fantasme, fantôme ... Non souvenirs, idylle, idéales, regrets, remords. Je cherche pas la vie. Je cherche pas la mort. Je cherche un but.
Je ne crois pas en vous, j'ai du mal à croire en moi. Je n'ai confiance en personne.
Y a le monde et moi. Y a vous et le monde. Y a chacun de nos particules dans ce monde de fous. On cherche ce qu'on pourrait trouver. Et quand on la trouvé, bah ça s'envole. Ca nous glisse entre les doigts, et ca laisse son empreinte dans notre être tout entier.
On se bat pour l'avoir, on se bat pour le garder.
Tant qu'à piétiner la vie des autres, tant mieux pour notre égoïsme. Et ceux qui hurlent en arrière fond, rien à faire. Ceux là se vengent. Et ca fait mal. Très mal.
J'aime pas faire le mal, mais j'ai toujours eu du mal à faire le bien.
Je protège au maximum et puis ça craque. Je défends comme je peux et puis je me barre. J'suis juste une âme en détresse. Le genre de fille qui veut être indépendante. Un peu féministe. Et qui en même temps se sent protéger par une douce hystérie silencieuse.
Le temps passe. Et ca t'embarque. Même si tu le veux pas, ça sert à rien de lutter, personne t'entendra.
J'suis en Enfer. J'suis dans mon Univers. Dans ma forêt empoisonnée.
Le Champignon prolifère. Et qu'est-ce que je me marre derrière mes larmes amères et inexistantes.

Mademoiselle Louve rôde.
Le Champignon de Haine Vivant hurle en silence.
La Naufragée pleure sur son rocher.
La Luciole se meurt dans la nuit.
Par Fruchy le Lundi 7 septembre 2009 à 22:11
Ou pas.
Par Hasufel le Mardi 8 septembre 2009 à 3:44
Le temps nous embarque pas, Jeune fille! J'aimerais bien pouvoir te dire ça... Pour te/me rassuréou bien simplement pour te contredire (pasque chuis un mec) mais bon... Bah, ça nous embarque!
Le temps c'est comme un long fleuve qui nous entraine. Au début, on se laisse allé, le courant n'est qu'une douce caresse qui nous enveloppe, nous réchauffe et nous guide. Les vies des autres se joignent à la notre comme de petit ruisseaux qui affluent autour de nous, certains plus fort que d'autre. Mais tous ils ont leur influence, bonne ou mauvaise, et petit à petit, on se rend compte que le courant est désormais trop fort pour le remonté.

Même si on lutte de toute ses force, le temps nous embarque.
Bon.

Mais franchement la mer est encore loin, alors on s'en fou, non?

Bref... Mademoiselle la louviole, veuillez excusez les paroles d'un vieux gamin (qui boit trop pour oublier le temps qu'il perd.^^ )
Bises...
Par Hasufel le Mardi 8 septembre 2009 à 3:45
PS: "Je crois qu'enfin, nous nous comprenons."
 

Planter une graine.









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