La vie est une succession de portes, de regards, de choix.
Parfois, le silence prime, parfois, la parole est de trop. Je voudrais pouvoir sortir d'un livre, d'un conte et pouvoir changer la vie des gens. Etre cet ange dont tout le monde parle, être ce prince charmant que chacun attend. Et moi, j'attends, mais j'attends quoi?
Je ne suis bien que dans ses bras, dans ses yeux, sur ses lèvres. Oui, mais. Oui, mais. Oui, mais. ...
On a dit de moi que j'étais une sans coeur, on a dit que j'étais généreuse, on a dit que je me détruisais, on a dit que je me posais trop de questions, on a dit que j'étais drôle, on a dit que j'étais gentille.
Et moi, j'ai dit quoi?
Rien. Enfin, presque rien. J'appelle les mots, les maux m'envahissent. Je les laisse venir, je les laisse rentrer et s'installer. Je suis lâche.
Je voudrais être sortie d'un livre, d'un conte, je voudrais être généreuse, je voudrais ne plus me plaindre, je voudrais ne plus être égoïste. Je voudrais tant.. "Mais on peut toujours vouloir".
Au fond, tout au fond, ça mène à quoi tout ça?
"Il n'y a pas de mode d'emploi pour la vie" N'est-ce pas? On peut juste écrire. Ecrire à défaut de parler.
"Putréfaction". Oui, grande putréfaction. Tout se décompose. Tout se déchire. Tout se perd. Tout se vend. Tout se prend. Tout se mord. Tout se ...
Lamentation muette. Hystérie silencieuse. Je ne pense plus, je suis. Parfois, souvent, l'inverse. Tout se calque, tout se pose, je balance les maux, j'étale tout ça, tout est vide de sens. Ca tourne. Je m'éffondre. Tout meurt.
Je suis ombre, je suis sombre. "Mon Ombre est Personne"
"Bye Bye Valentine". Retourne dans ta misère, dans ton miroir brisé. Ton coeur n'est pas soignable, tu es malade, tu es folle. Plus personne ne veut de toi, mais surtout, tu ne veux de personne. Tu es destruction. Tu es la destruction. Tu es la pourriture du vice humain. Tu n'es plus que ça.
On t'attend en Enfer petite naufragée.