Par Champi-Haine

Jeudi 29 octobre 2009 à 11:52

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"L'hystérie est complète.
Monde d'agitations et de femelles en mal de violence. Les corps se jètent et s'essoufflent.
Ca hurlent, les mains en l'air tentant d'attraper le rêve. Mais rien, juste l'illusion. Et ça danse, ça se convulse, on veut expulser l'énergie qui s'empare de nos muscles.
L'hystérie est complète."

Arcadiaelfe

Par Champi-Haine

Samedi 10 octobre 2009 à 23:24

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"Tu t'entremêles et tu restes enfermée,
Et tes sens te dictent que tu veux t'en aller.
Et leurs rires résonnent et le mal s'amplifie,
Car leurs rimes te suivent et deviennent ta routine."

"Tu t'entremêles et tu restes enfermée,
Car tes songes te disent que tu es mieux ainsi.
Et le monde t'inspire ce que tu redoutais,
Car les peines des plaisirs tu aimes mieux éviter."

La Vie est Ailleurs - Coeur de Pirate.

Par Champi-Haine

Vendredi 1er mai 2009 à 22:03


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"J' m'assoupis toutes les nuits près de notre saule pleureur
Même s'il n'en reste rien, j' m'enveloppe encore de son odeur
Petit, ses rameaux me couvraient, j' me sentais dans un cocon
Maintenant, ses branches sont sèches, faut couper le cordon
Le puits scellé de rancœur, l'amour n'irrigue plus la maison
Et, comme nous, y a pas qu'arbuste qu'on a besoin d'affection

La silhouette du saule mort raconte toujours ses histoires
Dans celle-ci, une page se tourne, les feuilles s'envolent au hasard
La silhouette du saule raconte toujours ses histoires
Dans celle-ci, une page se tourne, les feuilles s'envolent au hasard"

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Par Champi-Haine

Jeudi 30 avril 2009 à 20:00


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"Elle ressemblait à un soir d'orage, enfermé dans un corps de femme."
(Amandine Labarre)

Par Champi-Haine

Jeudi 27 décembre 2007 à 19:30

• Le fruit des anges

Moi le fruit des autres. J'implore mon effort. Mon effort, j'implore. Envie d'être une autre. Fille du vent prend l'air du temps. Remonte et descend le courant. Suspend l'instant, suicide latent. Bonsoir, les anges insolents. Attendrie, mes enfants sanglotants, je m'enfuis. Sors de ma tête ! Entre dans ma bouche ! L'orifice est louche. Mais l'idée fort louable, du désir palpable. D'une résurrection, me glace casse le fond : ma destruction. Une prise inconsciente, une incision. Mussant mon enfant mon erreur et glisse sous ma langue : Mon sucre de mort. Le nez dans la fosse, le doigt jusqu'à l'os. Je rends tes paroles à qui les boira. Mussant mon enfant mon erreur et glisse sous ma langue : Mon sucre de mort. Enfermant l'enfant dans son coeur et glisse sous sa porte : Quelques mots de mort. Mot__parle__sois sage__bébé__tue__larmes. Dors__calme__trop mal__demain__vous aimes. Ciel__pleure__les anges__adieu__maman. Ma porte est fermée, qu'est ce que tu as fait ? Je force, je force, elle s'ouvre... Elle est là, elle meurt, devant moi Pourquoi, tu as fait ça ?


• Crucifère

Je ne m'entends plus. Je ne m'en sors plus ! Aide-moi, rien qu'une autre fois ! J'ai mâché mes mains. Je ne sens plus rien. Éteints moi ! Je sais la vérité, l'ai toujours honorée. Je sais la vérité, je l'ai toujours détestée. Non, je ne veux plus m'asseoir. Ma vie n'était qu'un rêve. L'amertume s'amoncelle. Je prie d'être irréelle. Nos veines ruissellent. Envahissent ma tête et je crève. J'ai cassé la beauté, effacé, gratté, cessé d'exister. Non, je ne veux plus m'asseoir. Plus envie de te voir prés de moi, non ! Enclin disgracieux. J'irais brûler mes ailes. Mutation corporelle. Je m'aime facétieuse. Démons malins galopent. Si beaux, sur leurs chevaux m'enveloppent. Enlevez-moi ! L'armée d'infidèle me saisira. Assise. Non ! J'ai sali les amants de ma langue de serpent. J'ai enflammé nos chairs avec nos amours passées. J'ai pleuré les avants, la rage des pères. J'ai brûlé nos bancs, de toute ma haine, je me lève. Rien, envie du sien de bien. Rien, envie de moins de bien. Plus envie de nos devoirs là-bas ! Plus envie de te voir prés de moi ! Ce que tu ne peux sentir. Tu n'as pas compris. Tout ce qui me fait languir. Tu n'as pas compris. La vérité, tu ne l'as pas comprise. M'a rattrapée, tu n'as pas compris : J'y crois encore.

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