Champi-Haine

Que tu baises ta Juliette ou ta Rosalie. Je me défonce sur la piste. Fluorescente, la lumière en moi vacille. Je m'épuise et m'allume. Dans cette illusion, sans toi, je me consume. Je brille, on me regarde. Tout le monde regarde, leurs salives et leurs transpirations dégoulinent sur le floor. Le maquillage, mon visage s'efface. Révèle toi, enfin. Tristesse. Je me brûle les poumons, l'indifférence et la fierté broient mon pauvre chagrin. Illégitime je m'étale, une grosse flaque, de sueurs et de larmes. Je me regarde, boule de nerfs, boule d'émotions. J'implose. T'as quitté la scène, je m'expose et prends la lumière crue en pleine face. La poire assommée et sourde, ton absence résonne et me file le vertige.

 
Mademoiselle Louve

Paraît qu'il faut tourner la page. Et si on brûlait le livre plutôt ?


Vraiment, grâce à toi, j'aurais appris à me taire.

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Comme tu le dis si bien, faut que j'arrête d'être amère.
Faut pas que j'me lâche.
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Remettre du baume sur un coeur que l'on voudrait voir mourir. Se faire du mal c'est se faire du bien, ou est-ce l'inverse?

 

"Jusqu'ici tout va bien."

Peut-être parce que je ferme les yeux. Et quand j'aurais subit la chute, que j'aurais le corps en débris, le coeur éparpillé, la tête aussi vide qu'une citrouille qu'on pèle avant Halloween... J'ouvrirais peut-être les yeux, au moins pour laisser les larmes couler avant d'hurler.

Je crois que la vie n'est ni bonne, ni mauvaise. Il n'y a ni justice, ni mauvais choix. Tu te ramasses et puis c'est tout. Ensuite, à toi de voir ce que tu veux faire de la pelle à côté de toi.


 

 Berlin c'était génial ! Il a neigé pour notre arrivée.
J'ai jamais été autant bousculée que par ces grands personnages. Ouais, la moyenne de taille là bas c'est bien 1m70 xD (du haut de mes 159 cm je la ramenais pas trop). On a vu Berlin et ses deux facettes. Sa reconstruction, son humour et cette institution qu'est l' Avent. J'ai mangé, beaucoup, et bu aussi.
Currywurst, Glühwein. Et des petites merveilles formées de brochettes de fruits nappées de chocolat! =)


Cette photo date un peu mais elle est cool quand même.

 

 

Puisqu'apparemment tout est permis : Sinon, le retour a plutôt été violent. J'fermais les yeux pour me libérer du bruit et quelque chose m'a explosée à la figure. Quelque chose que je n'avais pas prévu. Quelque chose d'injuste. J'ai fini par attraper froid devant la force de tous ces courants d'airs. Le pire je crois, c'est qu'on me reproche mon ignorance. Et on me pose, m'impose des sentiments que je n'éprouve pas. Que je n'éprouvais pas du tout jusqu'au trois coups de poignards successifs en l'espace de 10h. Mais tant pis, je n'ai pas la chance de pouvoir m'attarder là dessus, je n'ai pas la chance de perdre mon temps en fatigues intempestives. J'ai appris le pouvoir des mots il y a fort longtemps, maintenant je sais que même le silence peut être quelque chose qui fait peur ou qui dégoûte. Je n'avais pas changé, ce sont des évènements autour de moi qui se sont métamorphosés et j'avais juste voulu faire comme s'ils n'existaient pas, pour qu'ils disparaissent, pour qu'ils n'aient aucune importance. Pour que tout le monde s'en sorte dignement.
La seule chose que j'ai fait c'est vouloir passer outre, oublier, ne pas m'emmêler dans des confusions qui me semblent inutiles. Et on trouve encore le moyen de me faire dire ce que je n'ai pas dit. 
Je voulais oublier. Continuer à me protéger comme je le fais depuis des mois. Mais je n'en ai apparemment pas le droit.