Par Champi-Haine
Dimanche 2 octobre 2011 à 13:16
Ferme les Yeux. Ouvre les Oreilles. Serre les Poings.
"Colore la foule, colore les veines."
L'automne revient. Enfin.
Par Champi-Haine
Vendredi 2 septembre 2011 à 10:51
Je suis cette fille ensanglantée à la recherche du danger. Je suis cette petite esseulée qui tente de passer au travers des arbres, qui cherche un point d'écorce auquel s'agripper. Moi aussi j'ai peur de ne pas trouver mon chemin alors je demande au Grand Méchant Loup d'achever ma quête, d'assouvir mon souhait, de détruire mes rêves.
Par Champi-Haine
Lundi 4 juillet 2011 à 12:12
Même si parfois ça fait toujours mal, même si on a souvent l'impression que l'inutile et le futile prime.
Je veux croire que la Vie vaut les Coups qu'elle donne.
Quand t'as envie d'hurler faut plus hésiter, fais le avant qu'on te coupe la langue, qu'on te noie de mensonges et d'illusions automatisées. La peur fait faire beaucoup, beaucoup de mal. L'espoir aussi. Même si je perds espoir souvent dans un cynisme de protection, parfois faut oser tirer le voile de honte qui brille sur notre scène d'hypocrisie. L'hystérie silencieuse résonne dans les ulcères et autre moisissures que l'on laisse monter dans nos esprits. Oui, grandir et assumer c'est dur. Mais se laisser crever, c'est pire. J'aurais jamais cru penser ça, mais oui, y a des mouchoirs qui se perdent. Y a des mains qui s'épuisent, des bras meurtris. "Amnésie Suicidaire". On n'a plus confiance en autrui car on n'a plus confiance en nous. On s'est fait trop de mal, on ne croit plus qu'en une seule science, la peur et la douleur, et cette science n'en est pas une, tu le sais, elle dirige les moeurs et la "morale" depuis le berceau empoisonné de l'humanité. Faites vous confiance, osez croire en vous, ce sera tellement plus que de laisser les plus forts, les plus fourbes s'emparez de vos existences.
Je veux croire que la Vie vaut les Coups qu'elle donne.
Par Champi-Haine
Mardi 14 juin 2011 à 19:22
Mon existence ou la vie en général, ça se rapproche beaucoup de l'entretien d'un jardin. Faut en prendre soin tous les jours, s'y consacrer du temps plusieurs heures par semaine, sinon on a de drôles de surprises... D'abord les mauvaises herbes s'installent, elles prolifèrent, s'enroulent autour des fleurs qu'on aimait, elles étouffent et finissent par les tuer. Les arracher, les éradiquer, c'est long et douloureux car les épines griffent, piquent, entaillent la peau et nos efforts. Remonter jusqu'à la racine de ces mauvaises herbes est nécessaire, bien qu'ardu. Et puis pendant que vous vous attaquez à ces affreux, il y a des insectes qui y ont leur nid, qui volent au dessus de vos têtes, qui vrombissent dans vos oreilles. Ces parasites vivent dans ces mauvaises herbes, ils ne veulent pas s'en aller et améliorent la vie de cette plante indésirable.
Quand on se met au jardinage parce que la vue de l'horreur verte qui se présente à nous est trop insupportable ; c'est aussi agréable de le faire à plusieurs, on s'entraide, on peut parler et rire des choses en même temps qu'on les débroussaille. Lorsqu'une racine est trop dure, on rajoute une ou deux paire de mains pour tirer dessus et parfois un cerveau en plus qui irait chercher le bon outil pour se débarrasser d'une herbe dangereuse, ça peut être utile. Et puis, si on ne fait pas attention, nos mauvaises herbes finissent par se propager dans le jardin du voisin, et là, non seulement on est empêtré dans nos ronces et autres orties mais il y a le voisin en colère qui regarde votre jardin très laid empiété sur le sien.
C'est vrai que l'existence humaine avec autrui ressemble à un jardin, mais moi, je laisse tranquille les jolies petites marguerites, les pissenlits inoffensifs, les coquelicots élégants et mes adorables champignons qui règnent en maître après chaque averse d'orage.
Quand on se met au jardinage parce que la vue de l'horreur verte qui se présente à nous est trop insupportable ; c'est aussi agréable de le faire à plusieurs, on s'entraide, on peut parler et rire des choses en même temps qu'on les débroussaille. Lorsqu'une racine est trop dure, on rajoute une ou deux paire de mains pour tirer dessus et parfois un cerveau en plus qui irait chercher le bon outil pour se débarrasser d'une herbe dangereuse, ça peut être utile. Et puis, si on ne fait pas attention, nos mauvaises herbes finissent par se propager dans le jardin du voisin, et là, non seulement on est empêtré dans nos ronces et autres orties mais il y a le voisin en colère qui regarde votre jardin très laid empiété sur le sien.
C'est vrai que l'existence humaine avec autrui ressemble à un jardin, mais moi, je laisse tranquille les jolies petites marguerites, les pissenlits inoffensifs, les coquelicots élégants et mes adorables champignons qui règnent en maître après chaque averse d'orage.
Par Champi-Haine
Jeudi 19 mai 2011 à 10:51
Et même si j'étais devenue folle? Y a ta main qui vient m'arracher les entrailles chaque nuit. Et là, tu viens me retirer le peu d'antidote que j'ai trouvé à ce poison qu'est le manque. Et même si j'étais folle? Si t'es devenu tellement aveugle, ferme les yeux plus fort et tu ne me verras pas. Tu étales ta vie, et moi, je ne peux pas faire craquer une allumette dans mes nuits sans lune. Et même si je suis folle? Qu'est-ce que tu pourrais essayer d'y faire maintenant?