Champi-Haine

Hier soir j'ai découvert une *** de baraque. J'ai passé une super soirée avec ma P. et la vache, ça fait du bien de retrouver les gens de la Yaute! Tout ça m'avait manqué! J'ai vu ma soeur aujourd'hui et j'ai gardé ma nièce toute l'après-midi jusqu'à il y a encore deux heures, mon frangin m'a pas mal aidée, il faut le dire! Bonne nouvelle de Lui qui débarque demain finalement. J'suis assez contente.


Bientôt un article spécial pour Heart-In-Throat ;) (qui est une lectrice courageuse et aguerrie!)
[Je tiens à remercier Cumulus pour son avalanche de commentaires!]

Notez que j'ai réussi à placer le passé, le présent et le futur en un seul paragraphe. Oui, un rien me surprend.
Et en plus j'aime beaucoup remercier et dédicacer les gens, je sais je sais.

Il paraît qu'on est toujours plus inspiré la nuit. Peut - être bien, ou plutôt c'est le seul moment des 24h d'une journée où le silence se fait au dehors comme au dedans et qu'on peut enfin s'écouter. J'ai passé une super soirée sushis (fait par mes mains de Champi) avec ma Lix et Ma Emilie. Ca m'a fait tellement de bien, la simplicité et les rires vraies. Les silences autorisées et sans gênes. J'ai appris qu'il n'y a qu'avec tes plus proches ami(e)s ou les gens avec qui tu te sens le mieux qu'on s'autorise le silence, que même s'il y a un vide, il n'est pas gênant. Après nos makis et californias, l'Age de Glace et X-men : le commencement, Lix est partie se coucher (même si on l'avait perdu 15 min après le début du film) parce qu'elle bosse à La Poste et que du coup elle se lève à 5h30... J'ai le chic de m'entourer de lève-tôt! J'ai ramené Emilie (Ca fait 12 ans qu'on se connaît) et on a continué notre discussion de la veille à la même heure. Les amis se comptent sur les doigts de la main. Mais plus j'avance plus je me rend compte que j'ai beaucoup de doigts quand même!

 
[La photo est de Lix]

Cette fois c'est dit et décidé, demain j'écris et j'avance mes deux nouvelles. Namého! 

J'y ai pas cru de suite. Mais si. J'ai eu mon semestre. J'ai validé mon année. Et comble de joie, de surprise. Je suis MAJOR de ma promo... =')

Finalement je rentre pas encore en Haute Savoie, j'attends la fête des mères pour le faire. Et à propos de mamans, j'ai commencé à écrire, après une longue discussion avec mon père et Fruchy, j'ai décidé de lui écrire à elle et d'écrire sur elle. Sur nous, ses enfants, sur moi, sur sa vie et mes blessures. Je sais pas ce que ça donnera, peut être juste une énième auto-thérapie, mais bon. Les mots soulagent les maux, et chaque cri trouvera sa place à l'écrit. Sur ces jeux de mots plutôt boiteux - sinon faciles - je vais me reposer car demain c'est le déménagement de S. et il faut que je puisse l'aider! 

Les bonnes nouvelles ne venant jamais seules, IL a eu son permis moto ce matin. Félicitations.
Et puis, "le plus fort c'est mon père", au cas où personne ne le savait.

  Oui ceci est un article matinale, j'ai soutenue S. à 5h ce matin avant qu'elle parte aux vignes.
Hier j'ai craqué, je me pose des questions sur ma vie sans l'argent de ma mère mais j'ai acheté des chaussures :


La voix de ma mère résonne "Tu verras, un jour toi aussi tu t'achèteras des chaussures pour rien, juste comme ça!" 
Oui, sauf que je préfère acheter des livres ou au moins de quoi manger en général... Heureusement qu'il y a Lui pour me rassurer, attendre, avancer pour et avec moi.
Enfin bon, J'vais retourner dormir une ou deux heures. Oui, le soutien, c'est juste niveau moral..!


Je vous présente Gecko, l'un de mes deux Sphinx,
qui me suivent et m'accompagnent depuis 9 mois.

Non c'est juste mes crises d'angoisses qui reviennent. Je m'envahie de musique toute la journée. J'essaye de m'évader de ma tête. Les questions bourdonnent et le doute s'immisce sans mal dans mon semblant de calme. Ma vision se brouille, et le chemin est de plus en plus flou. J'angoisse et je redoute l'agonie. La douloureuse et langoureuse agonie me sourit dans les nuages. Dans les ombres que j'aperçois. Rien ne sert de courir, c'est toi qu'elle suit, c'est toi qui sombre et qui perd l'équilibre.
A croire que l'asphalte est molle sous cette chaleur car je m'enfonce et elle défonce les murs de ma détermination.
Je suis bien trop petite, je ne suis pas à la hauteur de mes rêves. 
Je ne sais plus à quelle branche m'accrocher pour continuer de grimper. L'arbre de mon ambition connaît un hiver précoce.